Julie vous le dirait aussi - au Maroc comme en Tunisie - les chats sont des chasseurs de rats des poubelles.
D'ailleurs eux aussi vivent dedans.
Dans les poubelles à ciel ouvert.
Les tunisiens n'ont pas ou peu d'animaux domestiques, n'aiment pas les chiens, sauf quelques bergers.
Les chats sont tolérés - dehors - grâce à leur réputation anti-rats.
Seulement, comme ils vivent dans la rue, ils sont rarement ou longtemps en bon état - écrasés, malades, ils ne sont aussi jamais stérilisés et donc parfois...plus en nombre que les rats.
Or cet été, Jacky avait découvert 3 mignons chatons d'une semaine, déposés là, dans un sac de poubelle.
Bah...oui dans un sac de poubelle, laissé là au milieu des ordures.
Jacky est une exception chez les tunisiens parce qu'elle élève des animaux chez elle - dans sa maison - elle monte même à cheval.
Recueillis chez elle, les chatons ont fait l'attraction des vacances. Nourris au biberon, frottés avec des brosses à dent (ça les aiderait à digérer !), caressés sans arrêt, ils ont été l'objet de pleins d'attentions de la part de mes chipies, surtout de ma Princesse Leïla.
Elle en parlait sans arrêt. Le matin en se réveillant, à la plage en se baignant, le soir en se couchant, la nuit en rêvant.Tellement que nous, les parents, on a fini par s'imaginer adopter un chaton.
Surtout celui qui passait des heures à sucer les doigts de Leïla.
Or donc nous nous sommes renseignés. Et là on a (pas trop) vite abandonné.
Immigrer pour un humain n'est déjà pas chose aisée, alors imaginez pour un chat né à l'étranger, même bien élevé...
La chose n'est pas impossible. Simplement, le temps de réaliser l'ensemble des démarches, l'animal sera adulte avant que d'être arrivé.
On a dû expliquer à Princesse Leïla que 'non, elle n'aurait pas de chat (tunisien)'.
...
Une fois rentré, le vague à l'âme continuait...alors on vient de se décider à adopter un chat français. Abandonné.
Kika aura 4 mois demain, on vient d'aller la chercher.
La maison en est déjà toute retournée et ma grande fille toute chamboulée.
et zut...moi qui ne voulait plus de contraintes...je me suis bien fait avoir...de mon plein gré.